-
QUELQUES EXTRAITS DE MES LECTURES
"N'AIE PAS PEUR SI JE T'ENLACE"
de Fulvio ERVAS
"Je suis en prison dans les rêves de liberté."
Andréa ANTONELLO
(phrase d'autant plus remarquable que ce garçon est autiste)
"C'est parfois douloureux de rester à la marge, je voudrais tant trouver le passage à travers cette haie d'épines pour le surprendre à jouer, heureux, dans une clairière. Ne serait-ce pas pour moi aussi, un bel endroit où me reposer ?"
Franco ANTONELLO
(belle phrase du Papa d'Andréa)
"CHRONIQUES... TA MÈRE"
de Christophe DEFRANCE
"Quand le verbe est inopérant, la barbarie se déchaîne."
"Allons enfants de la fraternité, le jour d'espoir est arrivé."
"On vide, on trie, on classe, on échange même. On jette aussi car à quoi bon garder l'inutile quand il est préférable de conserver l'essentiel ?"
L'ARBRE DES ESCARGOTS
de Jean-Pierre VEDRINES
"Il est inutile de retenir le rêve : chaque signe sans toi me fait énigme. Du fond de la nuit, je te vois. Tu es mon labyrinthe, mon parfum, ma mémoire. Ta solitude est la solitude de ma mort."
"A cette époque, nous étions à quelques mois près en 1949, les automobiles laissaient au piétons d'heureuses minutes pour respirer."
"Mars poussera au-dessus de nos têtes des nuages au goût de mer."
"ANTOINE ET ISABELLE"
de Vincent BOREL
« Pour ce que ça vous a rapporté à vous les Guëll ! Vous vous êtes ruinés pour vos ouvriers. Ah, je t’en ficherai, moi, du catholicisme social ! On ne nourrit pas une meute de chiens de ses propres mains. On se contente de leur jeter la barbaque par-dessus le grillage de l’enclos. Cela suffit ou alors, c’est sûr, on se fait bouffer. »
Extrait de "Antoine et Isabelle"
Vincent BOREL
[Il s’agit là de propos ignobles que le romancier fait dire à un capitaliste, dont la famille a collaboré avec les allemands et s’est bien chargée de pourrir le marché du travail pour en empocher le plus possible, en redistribuant le moins possible…]
"Ici ça va"
de Thomas VINAU
« Ici nous pouvons ne pas échanger un seul mot de tout l’après-midi, et pourtant nous partageons. Nous sommes reliés par un regard, un bruit, un sourire. Nous sommes ensemble. Nous pouvons dès lors savourer nos silences. »
Extrait de "Ici ça va"
Thomas VINAU
La commode aux tiroirs de couleurs
"On écrit son destin, il faut juste trouver la bonne encre pour que ni la pluie, ni le vent n'effacent l'histoire que l'on a décidé de vivre."
Changer l'eau des fleurs
S'il poussait une fleur à Chacune de mes pensées pour toi, la terre serait un immense jardin.
Je suis un promeneur, je suis atteint du syndrome de l'autre rive.
Dès que tes pensées t'amèneront vers les ténèbres, prends ton sécateur et taille dans la petite misère.
Novembre est éternel, la vie est presque belle, les souvenirs sont des impasses que sans cesse on ressasse.
ENQUÊTE A SETE
Au loin, le crépuscule rosit du sang des lumières vespérales. L'azur se dévêt d'arc-en-ciel.
Sublime féérie de la nature.
Ecrire une histoire, c'est remplir le temps d'expérience individuelle.
Ecrire une histoire, c'est donner un nom à certaines choses de la mémoire.
Pierre TILMAN
.
-
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment
Suivre le flux RSS des commentaires
Vous devez être connecté pour commenter